Noriko Furuya

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Noriko Furuya
古屋 範子
Illustration.
Noriko Furuya en 2023.
Fonctions
Représentante du Japon
En fonction depuis le
(20 ans, 6 mois et 10 jours)
Élection 9 novembre 2003
Réélection 11 septembre 2005
30 août 2009
16 décembre 2012
14 décembre 2014
22 octobre 2017
22 octobre 2021
Circonscription Représentation proportionnelle
Législature 43e, 44e, 45e, 46e, 47e, 48e et 49e
Ministre d'État chargée de la Santé, du Travail et des Affaires sociales

(1 an et 2 jours)
Premier ministre Shinzō Abe
Gouvernement Abe III
Prédécesseur Yuzuru Takeuchi (ja) et Naomi Tokashiki
Successeur Hideki Makihira (ja) et Michiyo Takagi
Secrétaire parlementaire chargée des Affaires intérieures et des Communications

(11 mois)
Premier ministre Jun'ichirō Koizumi
Gouvernement Koizumi III
Prédécesseur Jun Matsumoto (ja), Yoshitake Masuhara (ja) et Tamotsu Yamamoto (ja)
Successeur Kazufumi Taniguchi (ja), Masatada Tsuchiya (ja) et Tsunenori Kawai
Biographie
Date de naissance (68 ans)
Lieu de naissance Saitama (préfecture de Saitama, Japon)
Nationalité Japonaise
Parti politique Kōmeitō
Diplômée de Université Waseda

Noriko Furuya (古屋 範子, Furuya Noriko?), née le à Saitama, est une femme politique japonaise, représentant le Kōmeitō à la Chambre des représentants du Japon. Elle rejoint le gouvernement Abe III en 2016, au poste de Ministre d'État chargée de la Santé, du Travail et des Affaires sociales.

Jeunesse et carrière pré-électorale[modifier | modifier le code]

Furuya naît le à Saitama, dans la préfecture éponyme. Elle obtient son diplôme de lettres de l'université Waseda en 1979[1]. Elle rejoint immédiatement après ses études le journal Seikyō shinbun, en tant que journaliste[1].

Carrière électorale[modifier | modifier le code]

Noriko Furaya, Seiko Noda et Yoshihisa Inoue en 2017.

Furuya se présente pour la première fois à une élection nationale en 2003, lors des élections législatives japonaises de 2003. Elle se présente sous l'investiture du Kōmeitō, et est élue à l'issue de ce scrutin. Elle fait ainsi son entrée à la Diète du Japon[1].

Réélue en 2005 suite aux élections législatives de la même année, elle fait ensuite son entrée dans le gouvernement Koizumi III au poste de secrétaire parlementaire chargée des Affaires intérieures et des Communications. Elle conserve son poste en 2009, et devient en 2010 la présidente du comité des femmes du Kōmeitō[1].

Elle est réélue en 2012 et en 2014, conservant son poste. En 2016, Furuya est nommée dans le gouvernement Abe III au poste de Ministre d'État chargée de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, poste qu'elle conserve jusqu'en 2017[1],[2]. Elle est également réélue en 2017, à l'issue des élections législatives japonaises de la même année, et obtient le poste de présidente de la commission des affaires générales de la Chambre des représentants[1]. Réélue en 2021, elle prend cette fois la tête de la commission de l'économie, du commerce et de l'industrie[1].

En 2022, Furuya est nommée vice-présidente du Kōmeitō[3].

Prises de positions[modifier | modifier le code]

Furuya fait la promotion et soutient les Abenomics, politique économique japonaise promue par le premier ministre Shinzō Abe[4]. Elle estime également que l'énergie nucléaire est nécessaire à la contribution énergétique japonaise. Elle souhaite également une révision de la constitution antimilitariste du Japon[5].

Elle se déclare également opposée à la visite par les membres du gouvernement du sanctuaire Yasukuni, sanctuaire shinto, considéré par certains comme l'un des symboles nationalistes du Japon, mais également de son passé colonialiste[5]. Sur des questions sociétales, elle se déclare favorable à la mise en place d'un système de quotas en politique afin de favoriser l'accession des femmes à des postes plus importants. Elle est également favorable aux tentatives de changer la loi japonaise qui impose aux conjoints de porter le même nom[5]. Takagi se déclare également favorable à une réglementation plus stricte des discours de haine dans la société japonaise[5]. Elle estime également qu'il ne faut pas revenir sur la déclaration Murayama, exprimant des excuses officielles du Japon pour les souffrances qu'il a infligées lors du XXe siècle[4].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Alors qu'elle est lycéenne, elle participe à beaucoup d'activités extra-scolaires, et s'inscrit notamment aux clubs d'athlétisme et de mandoline de son établissement scolaire[6].

Furuya annonce être passionnée depuis son plus jeune âge par l'archéologie[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (ja) « 国会議員情報 古屋 範子 », sur Jiji Press (consulté le )
  2. (ja) « 副大臣 20人交代 閣議決定 », sur Mainichi shinbun,‎ (consulté le )
  3. (ja) « 女性活躍支援を掲げる公明に国会議員が少ない理由 創価学会の影響? », sur Mainichi shinbun,‎ (consulté le )
  4. a et b (ja) « 南関東ブロック 古屋 範子(58) », sur Mainichi shinbun (consulté le )
  5. a b c et d (ja) « 朝日新聞デジタル>2014衆院選>朝日・東大谷口研究室共同調査 », sur Asahi shinbun (consulté le )
  6. a et b (ja) Taro Sato, « 【浦和第一女子高校⑳】「バンド・エイド」の演奏に感動 食糧問題に取り組み政治の道へ », sur Asahi shinbun,‎ (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]